CEPHALOPOLIS « Ce que c'est qu'être une pieuvre... »
Posté : 27 avr. 2018, 09:23
A quoi peut ressembler l'expérience subjective d'un poulpe ?
Nous avons exploré dans Humuhumunukunukuapua'a (1) et (2) l'umwelt des poissons, c'est à dire ce qu'ils ressentent, leur univers sensoriel, nous allons maintenant faire la même chose avec les pieuvres.
Un poulpe commun possède 500 millions de neurones. C'est beaucoup. Beaucoup moins que nous, mais autant qu'un chien par exemple et sans équivalent, en tout cas, parmi les invertébrés.
Les poulpes sont limités par leur vie très courte (un an ou deux, comme les seiches ; quatre ans pour le poulpe géant du Pacifique).
Il y a 2 fois plus de neurones dans les bras que dans le cerveau central. Les bras touchent, sentent et goûtent. En gros, il y a un contrôle centralisé du mouvement global du bras (par la vue) et un réglage précis du mouvement par le bras lui-même.
Les poulpes ne sont pas très sociables et il semblerait que ce soit la chasse et la fuite des prédateurs qui aient fait émerger chez eux une certaine intelligence ou bien la nécessité de coordonner un corps complexe à plusieurs bras. Le poulpe serait l'illustration d'un mouvement théorique en psychologie intitulé la « cognition incarnée » (« embodiment ») : c'est le corps lui-même, plutôt que notre cerveau, qui serait responsable d'une partie de notre intelligence...
la suite ici :
https://wp.me/p4UvKl-aQ
Nous avons exploré dans Humuhumunukunukuapua'a (1) et (2) l'umwelt des poissons, c'est à dire ce qu'ils ressentent, leur univers sensoriel, nous allons maintenant faire la même chose avec les pieuvres.
Un poulpe commun possède 500 millions de neurones. C'est beaucoup. Beaucoup moins que nous, mais autant qu'un chien par exemple et sans équivalent, en tout cas, parmi les invertébrés.
Les poulpes sont limités par leur vie très courte (un an ou deux, comme les seiches ; quatre ans pour le poulpe géant du Pacifique).
Il y a 2 fois plus de neurones dans les bras que dans le cerveau central. Les bras touchent, sentent et goûtent. En gros, il y a un contrôle centralisé du mouvement global du bras (par la vue) et un réglage précis du mouvement par le bras lui-même.
Les poulpes ne sont pas très sociables et il semblerait que ce soit la chasse et la fuite des prédateurs qui aient fait émerger chez eux une certaine intelligence ou bien la nécessité de coordonner un corps complexe à plusieurs bras. Le poulpe serait l'illustration d'un mouvement théorique en psychologie intitulé la « cognition incarnée » (« embodiment ») : c'est le corps lui-même, plutôt que notre cerveau, qui serait responsable d'une partie de notre intelligence...
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