Vancouver
Posté : 05 août 2016, 18:39
Grâce à Troc-Maisons le monde est ma maison...pour le prix d'un billet d'avion (ou presque...).
J'ai toujours entretenu une relation déraisonnable avec le Canada :
- en cinquième, dans une rédaction, j'écris : « Le Canada reste et restera, je crois, le pays qui me plaît le plus, avec sa nature qu'aucun mot n'est assez puissant pour décrire. »
- 2008, en faisant des recherches sur les First Nations du Nord-Ouest américain je découvre le scandale des pensionnats autochtones au Canada, c'est la goutte d'eau et, symboliquement (mais ça soulage), je me débaptise. J'invente l'histoire d'un neurologue qui décrypte, sous l'influence d'un chaman haïda, le langage delphinien quelque part sur une île de l'est de l'île de Vancouver (voir « Sagesse de l'Immersion »).
- en 2011, nous remontons la route 136 qui longe le St-Laurent jusqu'à son extrémité, Natasqhuan. Marie-Pierre, qui vient au Canada pour la deuxième fois, a l'impression d'être chez elle, elle est persuadée d'y avoir vécu dans une autre vie. En revenant d’une balade en kayak de mer sur le St-Laurent, j’apprends dans un journal gratuit « de plein air et aventure » (Randonnées inoubliables de l’été 2010) que la péninsule de Brooks - cet index de terre pointé vers le Pacifique, au nord-ouest de l’île de Vancouver - est un refuge glaciaire. Durant les deux derniers millions d’années, plusieurs périodes glaciaires ont effacé la faune et la flore sur d’immenses étendues de l’hémisphère nord. En Colombie Britannique, la plus vaste étendue glaciaire prit place il y a environ 12 000 à 17 000 ans. Les endroits du continent qui ne furent pas écrasés par les glaces et où les plantes et les animaux s’exilèrent sont appelés « refuges ». Cette région de 520 kilomètres carrés est incroyablement inhospitalière. On ne peut s’y rendre que par hydravion, hélicoptère ou bateau. Les conditions météo sont souvent exécrables et la topographie hostile. Des falaises abruptes s’élèvent tout autour, depuis les plages, empêchant d’y pénétrer. Une expédition, en 1981, a montré que l’intérieur de la péninsule n’est que forêts denses, gouffres profonds, marais et tourbières. La péninsule de Brooks est à moins de 300 kilomètres de Vancouver (trois millions d’habitants)! Des mondes perdus existent encore.
- 2012 : nous découvrons la forêt pluvieuse tempérée de Colombie-Britannique (« une forêt de saumons » : elle est amendée par la chair des poissons!) à Tofino et alentour, puis prenons le ferry du nord de l'île de Vancouver (Port Hardy) jusqu'à Prince Ruppert, à la frontière de l'Alaska, par le Passage Intérieur. La beauté des paysages est une révélation. Le but c'était Haïda Gwaï, la terre-mère des origines pour les Haïdas, mais l'île est encore à huit heures de bateau, ce sera pour une prochaine fois...
- 2016 : c'est décidé, j'irai plonger au Nord de l'île de Vancouver...
Sommaire : Vancouver, la ville, l'île, Browning Pass Hide Away, comment y aller, John, la structure (?!), les caractéristiques de la faune marine de Colombie-Britannique (CB), les groupes emblématiques en photo : les méduses, les anémones, les nudis, les crabes, les poissons...
Bouclez vos ceintures, c'est parti...
J'ai toujours entretenu une relation déraisonnable avec le Canada :
- en cinquième, dans une rédaction, j'écris : « Le Canada reste et restera, je crois, le pays qui me plaît le plus, avec sa nature qu'aucun mot n'est assez puissant pour décrire. »
- 2008, en faisant des recherches sur les First Nations du Nord-Ouest américain je découvre le scandale des pensionnats autochtones au Canada, c'est la goutte d'eau et, symboliquement (mais ça soulage), je me débaptise. J'invente l'histoire d'un neurologue qui décrypte, sous l'influence d'un chaman haïda, le langage delphinien quelque part sur une île de l'est de l'île de Vancouver (voir « Sagesse de l'Immersion »).
- en 2011, nous remontons la route 136 qui longe le St-Laurent jusqu'à son extrémité, Natasqhuan. Marie-Pierre, qui vient au Canada pour la deuxième fois, a l'impression d'être chez elle, elle est persuadée d'y avoir vécu dans une autre vie. En revenant d’une balade en kayak de mer sur le St-Laurent, j’apprends dans un journal gratuit « de plein air et aventure » (Randonnées inoubliables de l’été 2010) que la péninsule de Brooks - cet index de terre pointé vers le Pacifique, au nord-ouest de l’île de Vancouver - est un refuge glaciaire. Durant les deux derniers millions d’années, plusieurs périodes glaciaires ont effacé la faune et la flore sur d’immenses étendues de l’hémisphère nord. En Colombie Britannique, la plus vaste étendue glaciaire prit place il y a environ 12 000 à 17 000 ans. Les endroits du continent qui ne furent pas écrasés par les glaces et où les plantes et les animaux s’exilèrent sont appelés « refuges ». Cette région de 520 kilomètres carrés est incroyablement inhospitalière. On ne peut s’y rendre que par hydravion, hélicoptère ou bateau. Les conditions météo sont souvent exécrables et la topographie hostile. Des falaises abruptes s’élèvent tout autour, depuis les plages, empêchant d’y pénétrer. Une expédition, en 1981, a montré que l’intérieur de la péninsule n’est que forêts denses, gouffres profonds, marais et tourbières. La péninsule de Brooks est à moins de 300 kilomètres de Vancouver (trois millions d’habitants)! Des mondes perdus existent encore.
- 2012 : nous découvrons la forêt pluvieuse tempérée de Colombie-Britannique (« une forêt de saumons » : elle est amendée par la chair des poissons!) à Tofino et alentour, puis prenons le ferry du nord de l'île de Vancouver (Port Hardy) jusqu'à Prince Ruppert, à la frontière de l'Alaska, par le Passage Intérieur. La beauté des paysages est une révélation. Le but c'était Haïda Gwaï, la terre-mère des origines pour les Haïdas, mais l'île est encore à huit heures de bateau, ce sera pour une prochaine fois...
- 2016 : c'est décidé, j'irai plonger au Nord de l'île de Vancouver...
Sommaire : Vancouver, la ville, l'île, Browning Pass Hide Away, comment y aller, John, la structure (?!), les caractéristiques de la faune marine de Colombie-Britannique (CB), les groupes emblématiques en photo : les méduses, les anémones, les nudis, les crabes, les poissons...
Bouclez vos ceintures, c'est parti...