Tenerife en novembre 2017
Posté : 24 déc. 2017, 18:38
Bonjour,
C'est la troisième année de suite que je vais à Tenerife. Je vais donc abréger les présentations, vous les retrouverez dans le compte-rendu de 2016 ou le compte-rendu de 2015.
Je suis retourné dans le même club, LJ Diving Tenerife, dans le Sud de l'île, à Las Galletas. Une bonne adresse, une bonne équipe, de bons locaux bien rangés et bien propres, du matériel en bon état, un bon accueil... Et je suis retourné dans le même hôtel, l’Alborada beach club à Las Galletas. Il a toujours l'avantage d'être à cinq minutes à pied du club, mais la nourriture ne s'est pas arrangée. Il y a eu une panne d'eau chaude qui a duré cinq jours (avec de temps en temps un filet d'eau chaude, si on voulait prendre une douche, il fallait être réactif). Après avoir insisté, ils ont proposé un dédommagement. J'attends encore...
Passons aux choses sérieuses, les plongées et les photos. En résumé, à peu de chose près la même chose que les années précédentes. Ce qui a changé :
-l'impression globale qu'il y a moins de poissons ; les pêcheurs sont actifs dans le coin...
-nous avons manqué de chance pour le requin-ange ; il a attendu que nous soyons partis pour se montrer ;
-dans les espèces que je n'avais pas encore vu, un poulpe tacheté, que l'on ne voit que de nuit.
1. Un grand classique du coin, le crabe flèche. Cangrejo araña en espagnol, arrow crab en anglais, Stenorhynchus lanceolatus en latin. C’est un mangeur de détritus (un détrivore). Comme il n’est pas vraiment armé pour se défendre et qu’il ne se déplace pas vite, il se place généralement à côté des oursins ou des anémones ou des deux pour ne pas se faire manger. D’un point de vue photographique, il faut s’en approcher (sans se piquer aux oursins), arriver à faire la mise au point sur le corps (idéalement sur l’œil, mais il est tellement petit qu’on ne le distingue pas bien en plongée), avoir une profondeur de champ suffisante pour que les pattes soient à peu près nettes, le photographier à un moment où il ne bouge pas trop, ne pas « brûler » l’image avec le flash… Quand on a évité ces écueil, on obtient de jolies images, en particulier à cause de l’aspect graphique des pattes, qui donnent une direction au regard (si on réussit son cadrage).
2. Les dorades (Spondyliosoma cantharus), omniprésentes. Elles vous suivent, s'interposent entre vous et le sujet si ça n'est pas elles que vous photographiez.
3. J'ai tenté des plans large. Je n'en fait pas souvent. Là, c'est une mini épave à deux pas du port de Las Galletas, Punta luna.
4. On va généralement sur le site de Punta luna pour y voir des raies. Mais c'est un site riche, et on y croise de nombreuses espèces. Pour la énième fois, j'ai tenté de shooter les bancs de grondeurs métis, Pomadasys incisus, bastard grunt en anglais, roncadores (ronfleur) en espagnol. il y avait deux poissons trompette qui passaient par là.
La suite une autre fois...
C'est la troisième année de suite que je vais à Tenerife. Je vais donc abréger les présentations, vous les retrouverez dans le compte-rendu de 2016 ou le compte-rendu de 2015.
Je suis retourné dans le même club, LJ Diving Tenerife, dans le Sud de l'île, à Las Galletas. Une bonne adresse, une bonne équipe, de bons locaux bien rangés et bien propres, du matériel en bon état, un bon accueil... Et je suis retourné dans le même hôtel, l’Alborada beach club à Las Galletas. Il a toujours l'avantage d'être à cinq minutes à pied du club, mais la nourriture ne s'est pas arrangée. Il y a eu une panne d'eau chaude qui a duré cinq jours (avec de temps en temps un filet d'eau chaude, si on voulait prendre une douche, il fallait être réactif). Après avoir insisté, ils ont proposé un dédommagement. J'attends encore...
Passons aux choses sérieuses, les plongées et les photos. En résumé, à peu de chose près la même chose que les années précédentes. Ce qui a changé :
-l'impression globale qu'il y a moins de poissons ; les pêcheurs sont actifs dans le coin...
-nous avons manqué de chance pour le requin-ange ; il a attendu que nous soyons partis pour se montrer ;
-dans les espèces que je n'avais pas encore vu, un poulpe tacheté, que l'on ne voit que de nuit.
1. Un grand classique du coin, le crabe flèche. Cangrejo araña en espagnol, arrow crab en anglais, Stenorhynchus lanceolatus en latin. C’est un mangeur de détritus (un détrivore). Comme il n’est pas vraiment armé pour se défendre et qu’il ne se déplace pas vite, il se place généralement à côté des oursins ou des anémones ou des deux pour ne pas se faire manger. D’un point de vue photographique, il faut s’en approcher (sans se piquer aux oursins), arriver à faire la mise au point sur le corps (idéalement sur l’œil, mais il est tellement petit qu’on ne le distingue pas bien en plongée), avoir une profondeur de champ suffisante pour que les pattes soient à peu près nettes, le photographier à un moment où il ne bouge pas trop, ne pas « brûler » l’image avec le flash… Quand on a évité ces écueil, on obtient de jolies images, en particulier à cause de l’aspect graphique des pattes, qui donnent une direction au regard (si on réussit son cadrage).
2. Les dorades (Spondyliosoma cantharus), omniprésentes. Elles vous suivent, s'interposent entre vous et le sujet si ça n'est pas elles que vous photographiez.
3. J'ai tenté des plans large. Je n'en fait pas souvent. Là, c'est une mini épave à deux pas du port de Las Galletas, Punta luna.
4. On va généralement sur le site de Punta luna pour y voir des raies. Mais c'est un site riche, et on y croise de nombreuses espèces. Pour la énième fois, j'ai tenté de shooter les bancs de grondeurs métis, Pomadasys incisus, bastard grunt en anglais, roncadores (ronfleur) en espagnol. il y avait deux poissons trompette qui passaient par là.
La suite une autre fois...