Tenerife d'octobre à décembre 2020
Posté : 20 déc. 2020, 15:36
Bonjour,
J’avais prévu des voyages lointains... République dominicaine, Maurice… Ça sera pour plus tard… Après quelques valses d’hésitation, des vérifications dans un sens et dans l’autre, la lecture des textes en espagnol et en français, j’ai choisi d’aller à Tenerife. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi on ne pouvait pas faire un footing à plus de 2 km mais on pouvait partir à 2 800 km… Toujours est-il que personne ne s’est opposé à mes voyages. Et franchement, pour les deux premiers, on ne m’a quasiment rien demandé (un formulaire santé à remplir, c’est à peine si je l’ai montré la deuxième fois). Et pour le troisième, un test pcr datant de moins de 72 h. Cela dit, Tenerife et les Canaries ont un statut différent du reste de l’Espagne. Si le nombre de cas est beaucoup plus faible, les capacités du système de santé y sont plus limitées. Et depuis peu, il semble que les mesures se soient durcies, Tenerife est fermé pendant deux semaines (enfin, c’est pas clair, il semble que si on a déjà une réservation, on peut partir).
Vol Iberia, service minimal (pas de repas, un verre d’eau mais pas à tous les vols). Escale à Madrid, premier choc : l’aéroport est désert. Presque tout est fermé.
Globalement, la population est très prudente. Tout le monde (ou presque) porte le masque dans la rue, dans les magasins, les banques… On fait la queue dehors en respectant les distances pour limiter l’affluence à l’intérieur. Les restaurants et bars sont ouverts mais ils ferment à 22-23 h. Et comme il y a peu de monde, on a la place de s’installer sur les terrasses et dans les salles.
J’ai mes habitudes, je les ai conservées, hôtel Alborada à Las Galletas, et club de plongée LJ Diving à dix minutes à pied de l’hôtel. J’ai fait plusieurs CR de voyages aux Canaries. Vous pouvez y faire un tour ici, ici, ici et ici.
Le club est assez grand pour qu’on ne soit pas les uns sur les autres. Sur le bateau, on conserve le masque jusqu’au moment où on s’équipe. On arrive dans tous les cas à être à un mètre de distance des autres.
Cette fois-ci, c’était en quelque sorte l’inauguration de la prise de vue avec deux flashs, YS-D1 et YS-D2 Sea&Sea, toujours avec mon fidèle Canon G7X dans son caisson Canon. J’en ai parlé dans un autre sujet, j’ai galéré. Deux flashs, deux fois plus de raisons de mal faire. Mais quand ça fonctionne bien, qu’on règle correctement, on obtient une jolie lumière.
J’ai croisé beaucoup plus de saupes que d’habitude. Curieusement, il y a d’autres espèces que je vois à chaque fois et que je n’ai pas vues, en particulier les grondeurs métis, remplacés par les grondeurs à lignes. Le coin évolue, lentement, mais il évolue.
Place aux photos !
1. Grondeur métis, bastard grund, roncadores (Pomadasys incisus). Palm-Mar wall. Visiblement, il y en a un qui n’a pas écouté le briefing ;-)
2. Ange de mer commun, angel shark, angelote (Squatina squatina). J’ai eu la chance de le voir trois fois, dont une fois en mouvement, mais je n’ai pu le photographier qu’une fois. C’est devenu une espèce en danger critique d’extinction.
3. Poisson-trompette de l’Atlantique Est, Atlantic trumpetfish, pez trompeta atlántico (Aulostomus strigosus). Montaña amarilla.
La suite une autre fois…
J’avais prévu des voyages lointains... République dominicaine, Maurice… Ça sera pour plus tard… Après quelques valses d’hésitation, des vérifications dans un sens et dans l’autre, la lecture des textes en espagnol et en français, j’ai choisi d’aller à Tenerife. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi on ne pouvait pas faire un footing à plus de 2 km mais on pouvait partir à 2 800 km… Toujours est-il que personne ne s’est opposé à mes voyages. Et franchement, pour les deux premiers, on ne m’a quasiment rien demandé (un formulaire santé à remplir, c’est à peine si je l’ai montré la deuxième fois). Et pour le troisième, un test pcr datant de moins de 72 h. Cela dit, Tenerife et les Canaries ont un statut différent du reste de l’Espagne. Si le nombre de cas est beaucoup plus faible, les capacités du système de santé y sont plus limitées. Et depuis peu, il semble que les mesures se soient durcies, Tenerife est fermé pendant deux semaines (enfin, c’est pas clair, il semble que si on a déjà une réservation, on peut partir).
Vol Iberia, service minimal (pas de repas, un verre d’eau mais pas à tous les vols). Escale à Madrid, premier choc : l’aéroport est désert. Presque tout est fermé.
Globalement, la population est très prudente. Tout le monde (ou presque) porte le masque dans la rue, dans les magasins, les banques… On fait la queue dehors en respectant les distances pour limiter l’affluence à l’intérieur. Les restaurants et bars sont ouverts mais ils ferment à 22-23 h. Et comme il y a peu de monde, on a la place de s’installer sur les terrasses et dans les salles.
J’ai mes habitudes, je les ai conservées, hôtel Alborada à Las Galletas, et club de plongée LJ Diving à dix minutes à pied de l’hôtel. J’ai fait plusieurs CR de voyages aux Canaries. Vous pouvez y faire un tour ici, ici, ici et ici.
Le club est assez grand pour qu’on ne soit pas les uns sur les autres. Sur le bateau, on conserve le masque jusqu’au moment où on s’équipe. On arrive dans tous les cas à être à un mètre de distance des autres.
Cette fois-ci, c’était en quelque sorte l’inauguration de la prise de vue avec deux flashs, YS-D1 et YS-D2 Sea&Sea, toujours avec mon fidèle Canon G7X dans son caisson Canon. J’en ai parlé dans un autre sujet, j’ai galéré. Deux flashs, deux fois plus de raisons de mal faire. Mais quand ça fonctionne bien, qu’on règle correctement, on obtient une jolie lumière.
J’ai croisé beaucoup plus de saupes que d’habitude. Curieusement, il y a d’autres espèces que je vois à chaque fois et que je n’ai pas vues, en particulier les grondeurs métis, remplacés par les grondeurs à lignes. Le coin évolue, lentement, mais il évolue.
Place aux photos !
1. Grondeur métis, bastard grund, roncadores (Pomadasys incisus). Palm-Mar wall. Visiblement, il y en a un qui n’a pas écouté le briefing ;-)
2. Ange de mer commun, angel shark, angelote (Squatina squatina). J’ai eu la chance de le voir trois fois, dont une fois en mouvement, mais je n’ai pu le photographier qu’une fois. C’est devenu une espèce en danger critique d’extinction.
3. Poisson-trompette de l’Atlantique Est, Atlantic trumpetfish, pez trompeta atlántico (Aulostomus strigosus). Montaña amarilla.
La suite une autre fois…