Le grand changement
- Luko
- stratosphérique
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- Enregistré le : 23 nov. 2008, 13:36
- Marque et modèle d'appareil : Canon 5D 7D 70D (c'était avant) et R7
- Localisation : Snoot attitude, Vacuum minded
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Le grand changement
Oui, je l’avoue.
L’avalanche de CR tous aussi munificents que détaillés de l'année dernière m’a envahi d’une vague culpabilité liée à ma paralysie progressive à l’utilisation du clavier.
Sans compter quelques allusions sournoises de la part de membres que je pensais « amis », ils le paieront cher ... hein Marco, Manu…
Pour me rassurer j’ai eu beau repenser à Loulou, ça allait tout de suite mieux mais pas longtemps, mon inspiration ayant rejoint la rédaction de son légendaire CR (Seuls les plus vieux d'entre nous comprendront l'allusion, certains jeunes instructeurs n’étaient pas encore nés que ce membre mythique devait déjà produire son CR dont le copyright a pourtant été déposé il y a des lustres. Mais au vu de leurs absences prolongées, je parle du fameux CR et de son auteur, on se demande si finalement ils n'ont pas été engloutis par le Loch Ness ou l'Atlantide).
Donc faute d'inspiration immédiate, j’ai cherché un « angle » pour reprendre la rédaction de CR de voyages déjà un peu fripés quand, en prenant un peu de recul, je me suis aperçu que la véritable nouveauté des 12 derniers mois était un GRAND CHANGEMENT, que dis-je... une REVOLUTION...
Non, pas un changement de destination ni une révolution de la mappemonde, pas de CR breton sous les embruns, pas de traque de baleines : toute bestiole de moins de 5mm attire mon objectif comme un aimant. Mais plutôt un changement radical de matériel qui concernera à plus ou moins court terme la quasi-totalité des photographes sous-marins, je le garantis. Comme quelques sujets dans le forum ont amorcé la question, je souhaitais partager mon expérience de 9 mois -le temps d'une renaissance !- d’utilisation d’un hybride après 15 ans de pratique du reflex numérique.
Pour résumer : fin novembre dernier, un peu énervé par les limitations du dernier reflex que j’allais utiliser, un vieux Canon 70D de 2014, je prenais la décision de passer au Canon R7 hybride fraichement sorti en 2022 au format APS-C plus favorable à la pratique de la macro avec un caisson Nauticam de format beaucoup plus réduit que ceux des anciens Reflex (et par la même encore « abordable » à 2.900 euros comparé au >4.000 euros des caissons Nauticam pour les hybrides Plein Format).
Je vous propose un CR d’utilisation du Canon R7 en 9 mois et trois séjours, pour ceux qui seraient tentés de passer à l’hybride un de ces jours.
--------------
Premièrement le choix du boitier et du caisson s’est fait après visionnage de pas mal de vidéos sur Youtube, de la modélisation d’alternatives et la fixation d’un budget.
J’étais ouvert à peu près à tout y compris changement de marque de boiter (j’ai examiné les alternatives SONY… quand même pas Nikon, faut pas abuser non plus ) ou de marque de caisson (Nauticam vs. Isotta).
Mes priorités étaient les suivantes :
• réduction de taille pour voyager,
• préférence pour un APS-C plutôt qu’un FF de façon à conserver un gros rapport de repro,
• Résolution >24Mpix,
• réutilisation de certains de mes objos et du mini-dôme,
• Autofocus au top,
• budget pas trop pharaonique.
Je me suis rapidement aperçu que les hybrides étaient principalement FF avec des coûts et un encombrement de caisson rédhibitoires ce qui limitait le choix. Le Canon R7 très récent à l'éqpoque de mon questionnement, intégrant une méga-résolution de 32Mpix bénéficiait d’un prix canon, comme son nom l’indique, et d'appréciations dithyrambiques pour la photographie d’oiseaux grâce à un AF hyper-performant. Tout ceci le rendait quasi introuvable en France et indisponible à l’automne 2022 sauf en Belgique/Hollande.
Par ailleurs Nauticam venait de sortir un caisson à prix raisonnable alors qu’Isotta semblait se focaliser sur les FF principalement Sony ou Nikon.
Plus douloureusement, le changement impliquait aussi un cout de migration TRES significatif, malgré les multiples hypothèses que je consignais sur Excel.
Je pouvais donc garder sans frais :
• Des objectifs compatibles reflex EF-EFS Canon grâce à l’adaptateur RF/EF qui marche très bien et qui était offert dans le kit hollandais pour Canon R7. J’avais pour idée de conserver le Tokina 10-17, le 60mm EFS macro et le 100mm EF macro jusqu’à ce que … mais je ne vais pas spoiler la suite…
• Certains ports dont le mini dôme Zen 4’ qui aurait été assez couteux à remplacer.
• Le viewfinder Inon 45 qui… mais ne spoilons toujours pas la suite…
• La partie lumière, flashes Retra, bras et câbles optiques.
Ce que j’ai dû racheter (prix arrondis):
• Un boitier Canon R7 à 1500 euros
• Un caisson Nauticam pour R7 : 2900 euros
• Un convertisseur de port 120-> 100 Nauticam : 500 euros… la vache ! mais je pouvais alors bénéficier de l’utilisation Tokina 10-17 et du mini dôme Zen.
• En rentrant chez Photo Denfert, je me suis fait happer par la vitrine d’occasion où trônait un RF100mm macro le meilleur objectif macro-existant actuellement… 20% d’économie mais 1.200 euros à rajouter.
• Ce qui signifiait aussi un nouveau port pour le RF100 mm : et vlan… 450 euros dans les dents.
• Un convertisseur manuel pour flash à 300 euros, sachant que les reflex APSC avaient tous des flashes internes qui ne nécessitaient aucun convertisseur et que le R7 ne dispose pas de flash interne. Au final j’ai donc perdu le TTL avec les Retra d’origine dont le TTL propriétaire capricieux et mystérieux n’est géré par aucun convertisseur actuel.
• Total un peu moins de 7.000 euros… et ce n’est pas fini ! (Ok je glisse un petit spoiler de la suite) …
Ce que je pouvais revendre d'occase pour en financer une partie :
• Le boitier Canon 70D
• Le caisson Nauticam du 70D
• Un objo EF100 macro remplacé par le nouveau RF avec son port Nauticam
• Un complément optique macro
• Et aussi une quinzaine de bouteilles de pinard bien choisies, mais ça pas grand chose à voir avec la plongée (...ou pas?)
Bref l'exercice complet m'a permis de constater chiffres à l'appui que je plongeais avec l'équivalent d'une petite voiture.
Le tout fut commandé chez Photo Denfert, arrivé prestement pour la plupart des éléments début novembre 2022 avec une bonne réactivité pour tout ce qui était d’équerre et simple à formuler. J’étais apparemment le premier utilisateur métropolitain de caisson Nauticam pour R7. Seule Emmanuelle C m’avait devancé à la Réunion.
En revanche, le choix du convertisseur de flash fut épique entre divers interlocuteurs qui disaient le contraire ou répondaient à côté de la plaque.
Mon conseil : dès que vous avez une info un peu pointue contactez Nauticam US, ils sont de très bon conseil sur tous leurs matériels et même sur le fonctionnement d’appareils d’autres marques avec qui la discussion peut être compliquée, voire ombrageuse.
Donc nous voilà partis à partir de décembre dernier pour une année révolutionnaire et bientôt des photos. Patience.
L’avalanche de CR tous aussi munificents que détaillés de l'année dernière m’a envahi d’une vague culpabilité liée à ma paralysie progressive à l’utilisation du clavier.
Sans compter quelques allusions sournoises de la part de membres que je pensais « amis », ils le paieront cher ... hein Marco, Manu…
Pour me rassurer j’ai eu beau repenser à Loulou, ça allait tout de suite mieux mais pas longtemps, mon inspiration ayant rejoint la rédaction de son légendaire CR (Seuls les plus vieux d'entre nous comprendront l'allusion, certains jeunes instructeurs n’étaient pas encore nés que ce membre mythique devait déjà produire son CR dont le copyright a pourtant été déposé il y a des lustres. Mais au vu de leurs absences prolongées, je parle du fameux CR et de son auteur, on se demande si finalement ils n'ont pas été engloutis par le Loch Ness ou l'Atlantide).
Donc faute d'inspiration immédiate, j’ai cherché un « angle » pour reprendre la rédaction de CR de voyages déjà un peu fripés quand, en prenant un peu de recul, je me suis aperçu que la véritable nouveauté des 12 derniers mois était un GRAND CHANGEMENT, que dis-je... une REVOLUTION...
Non, pas un changement de destination ni une révolution de la mappemonde, pas de CR breton sous les embruns, pas de traque de baleines : toute bestiole de moins de 5mm attire mon objectif comme un aimant. Mais plutôt un changement radical de matériel qui concernera à plus ou moins court terme la quasi-totalité des photographes sous-marins, je le garantis. Comme quelques sujets dans le forum ont amorcé la question, je souhaitais partager mon expérience de 9 mois -le temps d'une renaissance !- d’utilisation d’un hybride après 15 ans de pratique du reflex numérique.
Pour résumer : fin novembre dernier, un peu énervé par les limitations du dernier reflex que j’allais utiliser, un vieux Canon 70D de 2014, je prenais la décision de passer au Canon R7 hybride fraichement sorti en 2022 au format APS-C plus favorable à la pratique de la macro avec un caisson Nauticam de format beaucoup plus réduit que ceux des anciens Reflex (et par la même encore « abordable » à 2.900 euros comparé au >4.000 euros des caissons Nauticam pour les hybrides Plein Format).
Je vous propose un CR d’utilisation du Canon R7 en 9 mois et trois séjours, pour ceux qui seraient tentés de passer à l’hybride un de ces jours.
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Premièrement le choix du boitier et du caisson s’est fait après visionnage de pas mal de vidéos sur Youtube, de la modélisation d’alternatives et la fixation d’un budget.
J’étais ouvert à peu près à tout y compris changement de marque de boiter (j’ai examiné les alternatives SONY… quand même pas Nikon, faut pas abuser non plus ) ou de marque de caisson (Nauticam vs. Isotta).
Mes priorités étaient les suivantes :
• réduction de taille pour voyager,
• préférence pour un APS-C plutôt qu’un FF de façon à conserver un gros rapport de repro,
• Résolution >24Mpix,
• réutilisation de certains de mes objos et du mini-dôme,
• Autofocus au top,
• budget pas trop pharaonique.
Je me suis rapidement aperçu que les hybrides étaient principalement FF avec des coûts et un encombrement de caisson rédhibitoires ce qui limitait le choix. Le Canon R7 très récent à l'éqpoque de mon questionnement, intégrant une méga-résolution de 32Mpix bénéficiait d’un prix canon, comme son nom l’indique, et d'appréciations dithyrambiques pour la photographie d’oiseaux grâce à un AF hyper-performant. Tout ceci le rendait quasi introuvable en France et indisponible à l’automne 2022 sauf en Belgique/Hollande.
Par ailleurs Nauticam venait de sortir un caisson à prix raisonnable alors qu’Isotta semblait se focaliser sur les FF principalement Sony ou Nikon.
Plus douloureusement, le changement impliquait aussi un cout de migration TRES significatif, malgré les multiples hypothèses que je consignais sur Excel.
Je pouvais donc garder sans frais :
• Des objectifs compatibles reflex EF-EFS Canon grâce à l’adaptateur RF/EF qui marche très bien et qui était offert dans le kit hollandais pour Canon R7. J’avais pour idée de conserver le Tokina 10-17, le 60mm EFS macro et le 100mm EF macro jusqu’à ce que … mais je ne vais pas spoiler la suite…
• Certains ports dont le mini dôme Zen 4’ qui aurait été assez couteux à remplacer.
• Le viewfinder Inon 45 qui… mais ne spoilons toujours pas la suite…
• La partie lumière, flashes Retra, bras et câbles optiques.
Ce que j’ai dû racheter (prix arrondis):
• Un boitier Canon R7 à 1500 euros
• Un caisson Nauticam pour R7 : 2900 euros
• Un convertisseur de port 120-> 100 Nauticam : 500 euros… la vache ! mais je pouvais alors bénéficier de l’utilisation Tokina 10-17 et du mini dôme Zen.
• En rentrant chez Photo Denfert, je me suis fait happer par la vitrine d’occasion où trônait un RF100mm macro le meilleur objectif macro-existant actuellement… 20% d’économie mais 1.200 euros à rajouter.
• Ce qui signifiait aussi un nouveau port pour le RF100 mm : et vlan… 450 euros dans les dents.
• Un convertisseur manuel pour flash à 300 euros, sachant que les reflex APSC avaient tous des flashes internes qui ne nécessitaient aucun convertisseur et que le R7 ne dispose pas de flash interne. Au final j’ai donc perdu le TTL avec les Retra d’origine dont le TTL propriétaire capricieux et mystérieux n’est géré par aucun convertisseur actuel.
• Total un peu moins de 7.000 euros… et ce n’est pas fini ! (Ok je glisse un petit spoiler de la suite) …
Ce que je pouvais revendre d'occase pour en financer une partie :
• Le boitier Canon 70D
• Le caisson Nauticam du 70D
• Un objo EF100 macro remplacé par le nouveau RF avec son port Nauticam
• Un complément optique macro
• Et aussi une quinzaine de bouteilles de pinard bien choisies, mais ça pas grand chose à voir avec la plongée (...ou pas?)
Bref l'exercice complet m'a permis de constater chiffres à l'appui que je plongeais avec l'équivalent d'une petite voiture.
Le tout fut commandé chez Photo Denfert, arrivé prestement pour la plupart des éléments début novembre 2022 avec une bonne réactivité pour tout ce qui était d’équerre et simple à formuler. J’étais apparemment le premier utilisateur métropolitain de caisson Nauticam pour R7. Seule Emmanuelle C m’avait devancé à la Réunion.
En revanche, le choix du convertisseur de flash fut épique entre divers interlocuteurs qui disaient le contraire ou répondaient à côté de la plaque.
Mon conseil : dès que vous avez une info un peu pointue contactez Nauticam US, ils sont de très bon conseil sur tous leurs matériels et même sur le fonctionnement d’appareils d’autres marques avec qui la discussion peut être compliquée, voire ombrageuse.
Donc nous voilà partis à partir de décembre dernier pour une année révolutionnaire et bientôt des photos. Patience.
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Le grand changement
Merci !!!
J'ai également 2 devis Photo Denfert entre les mains pour le R7. Un en Ikelite, un en nauticam.
Cette boutique me donnait des boutons par le passé pour diverses raisons, un peu moins depuis que le patron a changé. Je ne sais pas si c'est le fils...
Bref hate de connaitre la suite, n'oublie non plus de nous reparler du viseur
J'ai également 2 devis Photo Denfert entre les mains pour le R7. Un en Ikelite, un en nauticam.
Cette boutique me donnait des boutons par le passé pour diverses raisons, un peu moins depuis que le patron a changé. Je ne sais pas si c'est le fils...
Bref hate de connaitre la suite, n'oublie non plus de nous reparler du viseur
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Emmanuel VAILLANT
https://www.instagram.com/manudeclic/
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Bali - Décembre 2022
Commençons en décembre 2022, c’est Bali pour changer. J’ai dû relire quelques fois des morceaux choisis du manuel électronique du R7 (993 pages… Ah c’est bien, ils ont fait l’effort de ne pas aller jusqu’à 1000). Rien que le chapitre sur le réglage autofocus c’est les Frères Karamazov, ça n’en finit plus.
Au sec et en guise d’entrainement, il y a vraiment des trucs qui diffèrent et que l’on doit comprendre avant de plonger, si l’on ne veut pas se trouver comme un gland sous l’eau avec un viseur tout noir et un autofocus incontrôlable.
Le viseur électronique (appelé EVF) est une grande nouveauté, perturbante au départ mais géniale à la fin : on n’est plus tributaire de ses mauvais yeux, de la luminosité ambiante, du biais chromatique sous-marin… non : on voit tout comme au cinéma, suffit de mettre son œil n’dans (message personnel à Flo), c’est un avantage incomparable mais qui nécessite évidemment un EVF de compèt, bien défini, lumineux, suffisamment contrasté mais pas trop et un viseur externe permettant de bien voir ce qui se passe dans l’EVF.
D’abord voir la visée avec une luminosité constante nécessite un premier réglage salutaire qui ne tiendra pas compte du choix d’ouverture, sinon byebye la visée… ensuite avoir la possibilité de revue immédiate de la photo produite sans détacher les yeux du viseur et sans lumière externe parasite, est un luxe incroyable, mais pas trop longtemps sinon il n’y aura pas de possibilité de déclencher rapidement.
Ensuite le réglage de l’autofocus sur le R7 est une aventure à part entière… un mélange de « Rendez-vous en Terre inconnue » avec « Nu et Culotté » : on part de nulle part sans comprendre les codes ni les multiples réglages (largeur de l’Autofocus, suivi, sensibilité, lock sur un sujet, reconnaissance des yeux, changement de sujet, etc.) et on doit arriver à quelque chose de contrôlé… après 9 mois, je suis à moitié à poil, j’ai encore une c****e qui déborde du manou...
Par contre une fois que ça marche, ça dépote.
Ajoutons à ceci que le nombre d’adaptateurs et de réglages mécaniques nouveaux multiplie les possibilités de faire des conneries…que je ne manquerais pas d’expérimenter sur les plongées et jusqu’au mois dernier !
Point positif : au départ j’ai l’impression que le matériel pèse moins lourd dans la valise en check in, le caisson Nauticam est d’un volume plus petit que celui des reflex, par contre il est plus dense notamment équipé du RF-100L qui est un objectif assez lourd et plus long que les anciens EF100.
Bref j’ai fait mes devoirs à la maison et je suis prêt pour Bali. Les touristes ne sont pas encore revenus complètement en décembre 2022, je l’avais déjà constaté 4 mois auparavant en aout, on était souvent presque seuls moi et mon guide sur les sites.
La Nina bat son plein pour la 3eme année consécutive, Il va pleuvoir sa mère sur l’île, c’est déprimant, un peu froid mais je ne le sais pas encore. Pour les premiers jours et pour démarrer fastoche, je choisis de passer à Amed pour quelques jours de plongée et débuter avec du grand angle et de la macro « de réglage » sans aucune ambition.
Pour commencer, je suis à l’Amed Beach Resort avec TwoFish Divers qui m’attribue en premier lieu un guide privé qui dit ne pas bien connaitre le site où je veux aller, Japanese Wreck, moi vous me connaissez, ni une ni deux je change avec un freelance qui s’avère être au contraire un spécialiste du site en question. J’avais adoré ce site il y a 6 ou 7 ans très spectaculaire en coraux, ce sera encore mieux avec Roda le freelance en question, deux plongées sur le JW avec un programme grand angle le Tokina 10-17 monté sur le R7. Je suis frappé par le meilleur piqué et la réactivité de l’AF, le 70D avait tendance à faire patiner l’AF en situation de contrejour, là ça chope tout de suite le point de façon quasi instantanée et sans faillir.
Le seul problème c’est l’EVF qui montre ses limites, comme il n’est pas réglé « WYSIWYG » il se cale sur une exposition moyenne avec une dynamique limitée, si bien qu’en contrejour qui est mon type d’image favorite dans la discipline, on obtient une vision presque tout Noir pour les ombres et tout blanc pour la surface. C’est beaucoup trop contrasté, on ne distingue que des formes mais finalement est-ce si important pour le Grand angle où c’est la composition qui est le facteur principal. Par contre le rendu wooaaww… quel plaisir d’avoir son image illuminée dans le viseur et non pas au travers d’un écran ! On peut vraiment distinguer les détails, vérifier qu’il n’y a pas trop de pétouilles sur les côtés bien mieux qu’avec son écran (j’y reviendrais dans un prochain séjour… hein Flo…).
Bref je suis très content du rendu en grand-angle, par contre je m’aperçois qu’on ne peut pas changer quoi que ce soit avec l’objo monté à cause du convertisseur de port, il faut démonter le Tokina à chaque fois que l’on veut sortir l’appareil du caisson (pile, carte, etc.), de plus l’embout caisson des câbles optiques est obstrué par le trop grand diamètre du convertisseur de port, si jamais un câble optique se déloge de son trou, c’est chiant voire impossible à remettre sous l’eau (been there done that, heureusement que j’emmène une pique de brochette en bois avec moi, ça m’a bien aidé), il faudrait vraiment un dispositif ultra Grand Angle qui ne nécessite pas cette contrainte liée au convertisseur (spoiler pour la suite).
Premières photos au Tok 10-17 sur le Japanese Wreck à Amed :
A1 – 2eme site éloigné de l’épave
A2- Eponge éloignée de l’épave
A3 – Jardin de corail derrière le JW
A4 – Vie corallienne derrière le JW
Une fois Amed plié je retrouve Ajiex à Tulamben pour une semaine maussade sous une pluie quotidienne et l’occasion de tester la bête macro, le RF-100 L IS.
Je l’ai déja dit, mais l’AF est dingo à condition de le domestiquer et le limiter un peu (backbutton focus à la demande, champ AF limité, AF one shot et pas servo…) les autres utilisateurs pourront le confirmer. Je trouve qu’il arrive plus ou moins bien à « locker » sur les yeux des sujets notamment sur les crustacés, j’ai pour celà customizé les réglages du R7 sur la touche « étoile » qui est actionné par un levier très bien pensé par Nauticam très proche du déclencheur : le trio de leviers déclencheur, back button et étoile tient bien dans la main entre le pouce, l’index et le majeur, une très bonne note à l’ergonomie du caisson Nauticam sur ce point.
Je mettais des plombes avec le 70D pour trouver le bon focus sur des sujets supermacro qui devaient être bien illuminés, maintenant avec l’EVF contrasté et le lock AF, je ne mets que très peu de temps à « locker » les yeux et surtout à suivre les mouvements. Sur 10 images d’une hairy shrimp, j’en ressors avec 8 bien nettes.
Bon bref, on fait de la macro somme toute assez classique et ça marche bien.
A5- Emperor shrimp sur un nudi Hypselodoris bullocki
A6- Tiger shrimp juvénile
A7 – La rareté du moment que tout le monde prenait pour un rhinopias juvénile de qq cm mais qui est Hipposcorpaena filamentosa en réalité
A8- je mets toujours cette photo de hairy shrimp pour illustrer le piqué du RF100L qui m’a vraiment bluffé
A9 – une image qu’Ajiex m’a fait chier pour prendre et qu’il adore, un nudibranche Doto sp. avec son ruban d’oeufs
A10- Pareil : un effet de lumière qu’Ajiex m’a refait watmille fois avec ce nudibranche Facelinidae sp. , mais que je trouve plus sympa finalement avec un vague effet d’astéroïde dans l'espace.
A11- il me refait le même coup sur un autre nudi Eubranchus rubropunctatus
A12- Moins d’effet mais un peu de couleur pour changer
A13- Le dernier jour à la dernière plongée je trouve fièrement un rare poulpe mototi que je montre à Ajiex, il m’aide du bout des doigts à l’illuminer.
…puis il me montre un deuxième poulpe mototi à 5 m de là, ce qui double le nombre de poulpe mototi que j’aurais vu en plus de 1000 plongées, quand je lui demande si c’est rare ici... Il me répond « pas du tout »….. pfff…
A14- 2eme Mototi, rouge de honte
Bon, ça suffit pour aujourd’hui, vous attendrez pour le reste…
Commençons en décembre 2022, c’est Bali pour changer. J’ai dû relire quelques fois des morceaux choisis du manuel électronique du R7 (993 pages… Ah c’est bien, ils ont fait l’effort de ne pas aller jusqu’à 1000). Rien que le chapitre sur le réglage autofocus c’est les Frères Karamazov, ça n’en finit plus.
Au sec et en guise d’entrainement, il y a vraiment des trucs qui diffèrent et que l’on doit comprendre avant de plonger, si l’on ne veut pas se trouver comme un gland sous l’eau avec un viseur tout noir et un autofocus incontrôlable.
Le viseur électronique (appelé EVF) est une grande nouveauté, perturbante au départ mais géniale à la fin : on n’est plus tributaire de ses mauvais yeux, de la luminosité ambiante, du biais chromatique sous-marin… non : on voit tout comme au cinéma, suffit de mettre son œil n’dans (message personnel à Flo), c’est un avantage incomparable mais qui nécessite évidemment un EVF de compèt, bien défini, lumineux, suffisamment contrasté mais pas trop et un viseur externe permettant de bien voir ce qui se passe dans l’EVF.
D’abord voir la visée avec une luminosité constante nécessite un premier réglage salutaire qui ne tiendra pas compte du choix d’ouverture, sinon byebye la visée… ensuite avoir la possibilité de revue immédiate de la photo produite sans détacher les yeux du viseur et sans lumière externe parasite, est un luxe incroyable, mais pas trop longtemps sinon il n’y aura pas de possibilité de déclencher rapidement.
Ensuite le réglage de l’autofocus sur le R7 est une aventure à part entière… un mélange de « Rendez-vous en Terre inconnue » avec « Nu et Culotté » : on part de nulle part sans comprendre les codes ni les multiples réglages (largeur de l’Autofocus, suivi, sensibilité, lock sur un sujet, reconnaissance des yeux, changement de sujet, etc.) et on doit arriver à quelque chose de contrôlé… après 9 mois, je suis à moitié à poil, j’ai encore une c****e qui déborde du manou...
Par contre une fois que ça marche, ça dépote.
Ajoutons à ceci que le nombre d’adaptateurs et de réglages mécaniques nouveaux multiplie les possibilités de faire des conneries…que je ne manquerais pas d’expérimenter sur les plongées et jusqu’au mois dernier !
Point positif : au départ j’ai l’impression que le matériel pèse moins lourd dans la valise en check in, le caisson Nauticam est d’un volume plus petit que celui des reflex, par contre il est plus dense notamment équipé du RF-100L qui est un objectif assez lourd et plus long que les anciens EF100.
Bref j’ai fait mes devoirs à la maison et je suis prêt pour Bali. Les touristes ne sont pas encore revenus complètement en décembre 2022, je l’avais déjà constaté 4 mois auparavant en aout, on était souvent presque seuls moi et mon guide sur les sites.
La Nina bat son plein pour la 3eme année consécutive, Il va pleuvoir sa mère sur l’île, c’est déprimant, un peu froid mais je ne le sais pas encore. Pour les premiers jours et pour démarrer fastoche, je choisis de passer à Amed pour quelques jours de plongée et débuter avec du grand angle et de la macro « de réglage » sans aucune ambition.
Pour commencer, je suis à l’Amed Beach Resort avec TwoFish Divers qui m’attribue en premier lieu un guide privé qui dit ne pas bien connaitre le site où je veux aller, Japanese Wreck, moi vous me connaissez, ni une ni deux je change avec un freelance qui s’avère être au contraire un spécialiste du site en question. J’avais adoré ce site il y a 6 ou 7 ans très spectaculaire en coraux, ce sera encore mieux avec Roda le freelance en question, deux plongées sur le JW avec un programme grand angle le Tokina 10-17 monté sur le R7. Je suis frappé par le meilleur piqué et la réactivité de l’AF, le 70D avait tendance à faire patiner l’AF en situation de contrejour, là ça chope tout de suite le point de façon quasi instantanée et sans faillir.
Le seul problème c’est l’EVF qui montre ses limites, comme il n’est pas réglé « WYSIWYG » il se cale sur une exposition moyenne avec une dynamique limitée, si bien qu’en contrejour qui est mon type d’image favorite dans la discipline, on obtient une vision presque tout Noir pour les ombres et tout blanc pour la surface. C’est beaucoup trop contrasté, on ne distingue que des formes mais finalement est-ce si important pour le Grand angle où c’est la composition qui est le facteur principal. Par contre le rendu wooaaww… quel plaisir d’avoir son image illuminée dans le viseur et non pas au travers d’un écran ! On peut vraiment distinguer les détails, vérifier qu’il n’y a pas trop de pétouilles sur les côtés bien mieux qu’avec son écran (j’y reviendrais dans un prochain séjour… hein Flo…).
Bref je suis très content du rendu en grand-angle, par contre je m’aperçois qu’on ne peut pas changer quoi que ce soit avec l’objo monté à cause du convertisseur de port, il faut démonter le Tokina à chaque fois que l’on veut sortir l’appareil du caisson (pile, carte, etc.), de plus l’embout caisson des câbles optiques est obstrué par le trop grand diamètre du convertisseur de port, si jamais un câble optique se déloge de son trou, c’est chiant voire impossible à remettre sous l’eau (been there done that, heureusement que j’emmène une pique de brochette en bois avec moi, ça m’a bien aidé), il faudrait vraiment un dispositif ultra Grand Angle qui ne nécessite pas cette contrainte liée au convertisseur (spoiler pour la suite).
Premières photos au Tok 10-17 sur le Japanese Wreck à Amed :
A1 – 2eme site éloigné de l’épave
A2- Eponge éloignée de l’épave
A3 – Jardin de corail derrière le JW
A4 – Vie corallienne derrière le JW
Une fois Amed plié je retrouve Ajiex à Tulamben pour une semaine maussade sous une pluie quotidienne et l’occasion de tester la bête macro, le RF-100 L IS.
Je l’ai déja dit, mais l’AF est dingo à condition de le domestiquer et le limiter un peu (backbutton focus à la demande, champ AF limité, AF one shot et pas servo…) les autres utilisateurs pourront le confirmer. Je trouve qu’il arrive plus ou moins bien à « locker » sur les yeux des sujets notamment sur les crustacés, j’ai pour celà customizé les réglages du R7 sur la touche « étoile » qui est actionné par un levier très bien pensé par Nauticam très proche du déclencheur : le trio de leviers déclencheur, back button et étoile tient bien dans la main entre le pouce, l’index et le majeur, une très bonne note à l’ergonomie du caisson Nauticam sur ce point.
Je mettais des plombes avec le 70D pour trouver le bon focus sur des sujets supermacro qui devaient être bien illuminés, maintenant avec l’EVF contrasté et le lock AF, je ne mets que très peu de temps à « locker » les yeux et surtout à suivre les mouvements. Sur 10 images d’une hairy shrimp, j’en ressors avec 8 bien nettes.
Bon bref, on fait de la macro somme toute assez classique et ça marche bien.
A5- Emperor shrimp sur un nudi Hypselodoris bullocki
A6- Tiger shrimp juvénile
A7 – La rareté du moment que tout le monde prenait pour un rhinopias juvénile de qq cm mais qui est Hipposcorpaena filamentosa en réalité
A8- je mets toujours cette photo de hairy shrimp pour illustrer le piqué du RF100L qui m’a vraiment bluffé
A9 – une image qu’Ajiex m’a fait chier pour prendre et qu’il adore, un nudibranche Doto sp. avec son ruban d’oeufs
A10- Pareil : un effet de lumière qu’Ajiex m’a refait watmille fois avec ce nudibranche Facelinidae sp. , mais que je trouve plus sympa finalement avec un vague effet d’astéroïde dans l'espace.
A11- il me refait le même coup sur un autre nudi Eubranchus rubropunctatus
A12- Moins d’effet mais un peu de couleur pour changer
A13- Le dernier jour à la dernière plongée je trouve fièrement un rare poulpe mototi que je montre à Ajiex, il m’aide du bout des doigts à l’illuminer.
…puis il me montre un deuxième poulpe mototi à 5 m de là, ce qui double le nombre de poulpe mototi que j’aurais vu en plus de 1000 plongées, quand je lui demande si c’est rare ici... Il me répond « pas du tout »….. pfff…
A14- 2eme Mototi, rouge de honte
Bon, ça suffit pour aujourd’hui, vous attendrez pour le reste…
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ça commence très bien !! (je sens que je vais même pas essayer de jouer à crevettes )
(pour le viseur, la caisse est vide pour cette année )
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Ah quand même, ça commençait a nous manquer du CR au top par maitre Luko.
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Le monde ne mourra pas par manque de merveilles mais uniquement par manque d’émerveillement.
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Serait-ce du Ségolène Royal ?
Le CR fera référence pour les hybrides nouvelle génération comme l'avait fait celui de Nicool pour la plongée recycleur et... comme par hasard, lui aussi à Bali
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Marcopolo
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Toi t'aurais pas un truc à lui emprunter ?
Bon, sinon le R7 ça reste lourd et volumineux, le mieux ça serait quand même de pouvoir le laisser sur place...
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Marcopolo
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Je vais suivre avec attention... N'ayant pas du tout l'intention de passer à l'hybride pour le moment, ni à Canon d'ailleurs...
Mais juste parce que j'aime le style et les illustrations
les CR de Luko are back !
A quand celui de Loulou ??
Mais juste parce que j'aime le style et les illustrations
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A quand celui de Loulou ??
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DocTroll ou Simon
Coconut photodiver
"Un bon caniche abricot est un caniche abricot sec !"
La Page Facebook : https://www.facebook.com/DocTroll974/
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Ouf !!!
Pour le retour aux CR de Luko on s'en prend déjà plein les mirettes
Et quelle lumière en macro
J'ose même pas imaginer la suite ...
Pour le retour aux CR de Luko on s'en prend déjà plein les mirettes
Et quelle lumière en macro
J'ose même pas imaginer la suite ...
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Herminio
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Mes derniers CR : Açores 2023, Canaries 2022, Canaries 2021
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Même avis sur le R5. Le mode servo avec suivi des yeux en continu fonctionne bien en surface sur les humains et les animaux d'une certaine taille, mais sous l'eau ça reste beaucoup plus difficile à apprivoiser. Je désactive l'autofocus du déclencheur à mi-course et je ne fais la mise au point qu'avec les 2 back-buttons : AF-ON paramétré en one-shot (ou servo si je ne suis pas en macro) et bouton étoile paramétré en suivi des yeux sur un cadre restreint. En fonction du sujet, j'alterne les modes de mise au point.Luko a écrit : ↑15 sept. 2023, 16:43Je l’ai déja dit, mais l’AF est dingo à condition de le domestiquer et le limiter un peu (backbutton focus à la demande, champ AF limité, AF one shot et pas servo…) les autres utilisateurs pourront le confirmer. Je trouve qu’il arrive plus ou moins bien à « locker » sur les yeux des sujets notamment sur les crustacés, j’ai pour celà customizé les réglages du R7 sur la touche « étoile » qui est actionné par un levier très bien pensé par Nauticam très proche du déclencheur : le trio de leviers déclencheur, back button et étoile tient bien dans la main entre le pouce, l’index et le majeur, une très bonne note à l’ergonomie du caisson Nauticam sur ce point.
Je suis bluffé par le piqué de ton RF100. Mon EF100 (que tu connais bien ) rame pas mal avec le R5. J'ai moins de problème avec les objectifs EF plus récents (16-35 et 8-15). Bien que Canon insiste beaucoup sur la compatibilité mirorless/EF, l'AF est moins efficace. Il semble qu’il y ait un réel avantage à passer sur la gamme RF quand on le peut.
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- FrancoisC
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Un compte-rendu "à la Luko" comme on les aime bien (et lui aussi )
Les images sont super propres.
merci pour ces détails, même s'il n'est pas prévu pour moi de passer de ce coté ci de la force. Peut-être un jour changer de Oly ver Sony.
Pour ce qui est des hybrides, j'y suis depuis 2010, n'étant pas passé par la case reflex en sub. ça marche très bien
Les images sont super propres.
merci pour ces détails, même s'il n'est pas prévu pour moi de passer de ce coté ci de la force. Peut-être un jour changer de Oly ver Sony.
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- zebulon
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Content que l'hybride te plaise, je ne suis jamais passé par le reflex en caisson donc difficile pour moi de comparer, je suis passé directement sur un OM1 en 2015 , maintenant en Nikon Z50, quel plaisir d'avoir en permanence l'écran, et un caisson relativement compact...
Tes images sont comme d'habitude magnifiques et rien n'est laissé au hasard, avec ta config tu vas faire un malheur
Mes préférés A5, A6, A8
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- Luko
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Philippines – Mai 2023 – Première partie : Sogod Bay
Au retour des vacances de Noël, je rencontre quelques habitué(e)s du salon qui ont finalement flashé sur le R7 ou en prennent la pente savonneuse (Emmanuelle, Flo, Corinne, …), les interrogations pleuvent, on sera désormais moins seuls face à l’inconnu.
Puis les 4 premiers mois de l’année s’étirent exagérément avec des perspectives de plongée qui m’apparaissent à la fois lointaines et intermédiaires par rapport au RV d’août que je me suis booké dès l’année précédente avec mon pote photographe Paolo (première fois de ma vie que j’envisage un séjour plus de 6 mois à l’avance).
J’hésite parmi les destinations, pourquoi pas Madagascar pour changer et dont le centre Sakalav aligne de magnifiques trouvailles sur sa page Facebook. A cette occasion je recontacte Simon/Doctroll qui a été mon inspiration voyage sur 2023 et qui lui aussi pourrait être partant pour une semaine à Nosy Bé. Autant le contact avec Sakalav est excellent, autant les agences locales que j’ai contactées pour un itinéraire terrestre me font fuir Mada, entre prix délirants pour un chauffeur, stops promène-couillons obligatoires et séjour à payer à l’avance par virement, ça sent la petite arnaque paresseuse au touriste.
Au bout de la 3eme agence, j’en ai marre des carabistouilles à l’africaine, ce qui me rappelle immédiatement pourquoi je retourne systématiquement en Asie.
Reste plus qu’à organiser les Philippines en dernière minute avec un impératif grand angle. Quoi ? Bin oui, l’explication est simple : quand Ajiex n’est pas là, je maudis usuellement le pauvre guide qui n’a jamais vu un snoot de sa vie, de surcroit je me sens insulté quand il me montre des crevettes d’anémone qui, pense t-il, suffiront à mon bonheur. Pour la santé mentale de tout le monde, on privilégiera le fisheye au RF-100 macro.
Je n’ai jamais été à Sogod Bay/South Leyte dont on dit le plus grand bien mais où personne ne semble aller, c‘est la fin de la saison des requins baleines et ça peut se combiner avec Panglao et Balicasag, moyennant un peu de patience et divers moyens de transport. Peter’s dive resort (PDR) m’envoie ses disponibilités sur lesquelles je dois me caler, je n’ai rien besoin de payer à l’avance, ils organisent le transfert et tout s’arrange sur un simple mail (‘tain, l’Asie y a pas photo…), il y a beaucoup moins de place à Panglao en raison de la golden week qui s’achèvera à mon arrivée, les prix des hôtels sont surgonflés mais le centre de plongée nippono-allemand Philippines Fun Divers avec lequel j’ai mes habitudes s’adapte aussi sur la base d’une confiance commune (cf. Asie vs. Afrique).
Le temps de fêter mon anniv dans un hawker center de Singapour à coup de wonton noodle soup et de satay, puis direction Manille et le surlendemain matin en partance dans un vol domestique pour Tacloban avec un Cinnabon pour petit déjeuner ( clin d’œil à «Better Call Saul» dont je venais juste de terminer la dernière saison sur Netflix ). Après 4h de route assez morne (Leyte n’est définitivement pas Bohol en termes de paysages) on arrive dans un état pâteux chez PDR à Padre Burgos, le temps fait bizarrement un peu la gueule alors qu’on est en plein été philippin. Il sera carrément breton pendant 3 jours, avec une accalmie en fin de séjour.
Que dire de PDR sinon que l’organisation de la plongée m’a profondément déçu pour un centre Philippin. Un groupe de chinois arrive au terme de son séjour, ils sont extrêmement bruyants dans la salle à manger, seul endroit commun d’un resort peu attrayant construit en bord de route comme un bunker en béton avec une salle de resto attenante et un immeuble de 3 étages faisant office d’hôtel.
J’ai eu du bol, me dit-on : une semaine auparavant, un groupe de 40 français organisait une chasse au trésor, et dans deux jours le resort sera quasiment vide avec un trio de bons amis de nationalités indéfinies passant leur open water (une hongroise à l’accent américain et dessous de bras velus, un rouquin anglo-saxon à poils feu comme un épagneul et un latino expansif comme un latino), il y avait aussi deux plongeurs slovaques baragouinant un anglais très approximatif à la limite du compréhensible (commander des œufs au petit déjeuner leur semblait être une aventure, au vu des mimiques, l’œuf de poule est d’une forme très particulière en Slovaquie et complètement inconnue aux Philippines.), ces derniers étaient néanmoins équipés comme pour une expédition de sabotage de gazoduc en mer Baltique et semblaient très satisfaits de leurs plongées à 15m et 30°C malgré leur semi étanche 7mm.
A ma demande, on m’a affecté un guide privé pour pas lerche, moins de 10USD la plongée. On me conseille aussi d’éviter le groupe de chinois pour mes premières journées, sage avis mais vu qu’aucun programme de plongée n’était discuté à l’avance (j’ai eu l’impression que les décisions sur le choix des spots provenaient d’un comité très hiérarchisé, dont le seul décideur était l’invisible manager du centre, rentré chez lui tous les jours dès 16h) ce conseil me fera louper parmi les meilleurs spots. A la place, on m’envoie sur des sites macro au prétexte que je suis photographe, seul occupant de la camera room et dépositaire honorifique des clés pendant mon séjour.
J’étais étonné qu’aucune sortie requin baleine ne se profile. Plus tard me dit-on. Ni même de sortie sur le joyau de la couronne Napantao wall, Plus tard m’assure t-on.
Bref pour commencer Little Lembeh où l’on m’a envoyé n’a rien de Lembeh sauf du sable noir, en revanche je confirme en me changeant sur le bord de la route que c’est bien Little. Que dire que je me suis emmerdé sur ces sites et que le guide a essayé de me montrer des crevettes d’anémone, ce con. Voyant que je le snobe il essaie de m’amadouer avec un candy crab ou un thecacera pikachu… pfff… . Bref j’ai dû prendre 20 photos en 3 plongées. Au retour, les chinois festoient bruyamment aux requins baleines rencontrés à l’impromptu sur Limassawa.
Les jours suivants, le dense rideau de pluie du matin évoquerait plus la pêche à la morue au large de Terre Neuve que le monde coloré de Nemo, les sites proches sont tout ce qu’il y a de plus navrant, entre champs de coraux détruits par le typhon Odette d’il y a 2 ans, et les trois zigues hungaro-latino-rouquins heureux de palmer après les tortues, pendant les après-midis blafards je préfère encore la sieste au sable noir d’autant qu‘on m’annonce aussi que le fameux site « Padre Burgos jetty » est fermé pour deux semaines.
Tortue et coraux en vrac SB1
Chasse aux tortues SB2
Finalement quand je m’énerve, « on » (Le comité décisionnaire? Son Excellence Sérenissime?) me fait informer par son oracle qu’il a été décidé qu’on irait sur Napantao le lendemain… Par contre pour la sortie requin baleine, il faudrait attendre la fin de semaine avec une raison obscure qui m’échappe mais qui est certainement sous contrôle du Bureau interne des Plongées.
Le dernier arrivant chez PDR -un plongeur espagnol solo- craque en premier : il a fait une journée de transport pour une sortie requins baleines qui n'est pas prévue avant 3 jours, il sera resté une journée et se barre déjà. Ce sera l’effet domino, on décide aussi de partir avant et on rejoindra Bohol/Panglao deux jours avant la date prévue.
Finalement c’est presque dommage, Napantao que l’on rejoint en une heure de grosse bangka est un spot magnifique, un petit mur que l’on découvre en 2 plongées au détour d’un forêt de coraux noirs, des coraux bourrés d’anthias et de vie de récif. Le plateau dans les hauts fonds a morflé avec Odette mais on voit qu’il y avait du potentiel :
Première impression de Napantao SB3
Coraux noirs de Napantao SB4
Plateau de Napantao SB5
SB6
Les hauts fonds de Napantao SB7
SB8
J’ai en tête une discussion avec une utilisatrice de R7 qui préfère la visée à l’écran et ne voit pas l’intérêt de l’EVF ni donc du viseur externe, nommons-la « Fla » pour qu’elle reste anonyme.
Je me dis que finalement c’est peut-être l’occasion de tester la différence et je commence une demi-plongée grand angle en mode écran. Je suis assez satisfait du résultat que je pense observer en plongée… mais sur l’ordinateur… patatras… les résultats ne sont pas du tout à la hauteur, les particules et les reflets de lumières sont présents sur les images, il y a des points chauds et comme je ne les ai pas immédiatement repérés, je n’ai pas pu modifier l’orientation des flashes à temps. Par ailleurs je trouve que la composition d’ensemble est moins stricte probablement en raison de la distance à l’oeil, en bref l’écran pardonne plus de choses qui ne peuvent pas être corrigées pendant la plongée.
Mon conseil désormais : si vous voulez progresser à la fois dans la maitrise de l’éclairage et sur le contrôle de votre composition, utilisez l’EVF qui sera intraitable sur la revue de vos erreurs plutôt que l’écran, indulgent sur le rendu et qui amène une composition moins recherchée.
Sur ce, on se barre à Panglao... pas bégueule, le staff du PDR nous aide à organiser le transfert : 1,5h de van / 3h de ferry / 3h de chauffeur privé. ça fait une journée bien remplie à ne rien foutre.
Au retour des vacances de Noël, je rencontre quelques habitué(e)s du salon qui ont finalement flashé sur le R7 ou en prennent la pente savonneuse (Emmanuelle, Flo, Corinne, …), les interrogations pleuvent, on sera désormais moins seuls face à l’inconnu.
Puis les 4 premiers mois de l’année s’étirent exagérément avec des perspectives de plongée qui m’apparaissent à la fois lointaines et intermédiaires par rapport au RV d’août que je me suis booké dès l’année précédente avec mon pote photographe Paolo (première fois de ma vie que j’envisage un séjour plus de 6 mois à l’avance).
J’hésite parmi les destinations, pourquoi pas Madagascar pour changer et dont le centre Sakalav aligne de magnifiques trouvailles sur sa page Facebook. A cette occasion je recontacte Simon/Doctroll qui a été mon inspiration voyage sur 2023 et qui lui aussi pourrait être partant pour une semaine à Nosy Bé. Autant le contact avec Sakalav est excellent, autant les agences locales que j’ai contactées pour un itinéraire terrestre me font fuir Mada, entre prix délirants pour un chauffeur, stops promène-couillons obligatoires et séjour à payer à l’avance par virement, ça sent la petite arnaque paresseuse au touriste.
Au bout de la 3eme agence, j’en ai marre des carabistouilles à l’africaine, ce qui me rappelle immédiatement pourquoi je retourne systématiquement en Asie.
Reste plus qu’à organiser les Philippines en dernière minute avec un impératif grand angle. Quoi ? Bin oui, l’explication est simple : quand Ajiex n’est pas là, je maudis usuellement le pauvre guide qui n’a jamais vu un snoot de sa vie, de surcroit je me sens insulté quand il me montre des crevettes d’anémone qui, pense t-il, suffiront à mon bonheur. Pour la santé mentale de tout le monde, on privilégiera le fisheye au RF-100 macro.
Je n’ai jamais été à Sogod Bay/South Leyte dont on dit le plus grand bien mais où personne ne semble aller, c‘est la fin de la saison des requins baleines et ça peut se combiner avec Panglao et Balicasag, moyennant un peu de patience et divers moyens de transport. Peter’s dive resort (PDR) m’envoie ses disponibilités sur lesquelles je dois me caler, je n’ai rien besoin de payer à l’avance, ils organisent le transfert et tout s’arrange sur un simple mail (‘tain, l’Asie y a pas photo…), il y a beaucoup moins de place à Panglao en raison de la golden week qui s’achèvera à mon arrivée, les prix des hôtels sont surgonflés mais le centre de plongée nippono-allemand Philippines Fun Divers avec lequel j’ai mes habitudes s’adapte aussi sur la base d’une confiance commune (cf. Asie vs. Afrique).
Le temps de fêter mon anniv dans un hawker center de Singapour à coup de wonton noodle soup et de satay, puis direction Manille et le surlendemain matin en partance dans un vol domestique pour Tacloban avec un Cinnabon pour petit déjeuner ( clin d’œil à «Better Call Saul» dont je venais juste de terminer la dernière saison sur Netflix ). Après 4h de route assez morne (Leyte n’est définitivement pas Bohol en termes de paysages) on arrive dans un état pâteux chez PDR à Padre Burgos, le temps fait bizarrement un peu la gueule alors qu’on est en plein été philippin. Il sera carrément breton pendant 3 jours, avec une accalmie en fin de séjour.
Que dire de PDR sinon que l’organisation de la plongée m’a profondément déçu pour un centre Philippin. Un groupe de chinois arrive au terme de son séjour, ils sont extrêmement bruyants dans la salle à manger, seul endroit commun d’un resort peu attrayant construit en bord de route comme un bunker en béton avec une salle de resto attenante et un immeuble de 3 étages faisant office d’hôtel.
J’ai eu du bol, me dit-on : une semaine auparavant, un groupe de 40 français organisait une chasse au trésor, et dans deux jours le resort sera quasiment vide avec un trio de bons amis de nationalités indéfinies passant leur open water (une hongroise à l’accent américain et dessous de bras velus, un rouquin anglo-saxon à poils feu comme un épagneul et un latino expansif comme un latino), il y avait aussi deux plongeurs slovaques baragouinant un anglais très approximatif à la limite du compréhensible (commander des œufs au petit déjeuner leur semblait être une aventure, au vu des mimiques, l’œuf de poule est d’une forme très particulière en Slovaquie et complètement inconnue aux Philippines.), ces derniers étaient néanmoins équipés comme pour une expédition de sabotage de gazoduc en mer Baltique et semblaient très satisfaits de leurs plongées à 15m et 30°C malgré leur semi étanche 7mm.
A ma demande, on m’a affecté un guide privé pour pas lerche, moins de 10USD la plongée. On me conseille aussi d’éviter le groupe de chinois pour mes premières journées, sage avis mais vu qu’aucun programme de plongée n’était discuté à l’avance (j’ai eu l’impression que les décisions sur le choix des spots provenaient d’un comité très hiérarchisé, dont le seul décideur était l’invisible manager du centre, rentré chez lui tous les jours dès 16h) ce conseil me fera louper parmi les meilleurs spots. A la place, on m’envoie sur des sites macro au prétexte que je suis photographe, seul occupant de la camera room et dépositaire honorifique des clés pendant mon séjour.
J’étais étonné qu’aucune sortie requin baleine ne se profile. Plus tard me dit-on. Ni même de sortie sur le joyau de la couronne Napantao wall, Plus tard m’assure t-on.
Bref pour commencer Little Lembeh où l’on m’a envoyé n’a rien de Lembeh sauf du sable noir, en revanche je confirme en me changeant sur le bord de la route que c’est bien Little. Que dire que je me suis emmerdé sur ces sites et que le guide a essayé de me montrer des crevettes d’anémone, ce con. Voyant que je le snobe il essaie de m’amadouer avec un candy crab ou un thecacera pikachu… pfff… . Bref j’ai dû prendre 20 photos en 3 plongées. Au retour, les chinois festoient bruyamment aux requins baleines rencontrés à l’impromptu sur Limassawa.
Les jours suivants, le dense rideau de pluie du matin évoquerait plus la pêche à la morue au large de Terre Neuve que le monde coloré de Nemo, les sites proches sont tout ce qu’il y a de plus navrant, entre champs de coraux détruits par le typhon Odette d’il y a 2 ans, et les trois zigues hungaro-latino-rouquins heureux de palmer après les tortues, pendant les après-midis blafards je préfère encore la sieste au sable noir d’autant qu‘on m’annonce aussi que le fameux site « Padre Burgos jetty » est fermé pour deux semaines.
Tortue et coraux en vrac SB1
Chasse aux tortues SB2
Finalement quand je m’énerve, « on » (Le comité décisionnaire? Son Excellence Sérenissime?) me fait informer par son oracle qu’il a été décidé qu’on irait sur Napantao le lendemain… Par contre pour la sortie requin baleine, il faudrait attendre la fin de semaine avec une raison obscure qui m’échappe mais qui est certainement sous contrôle du Bureau interne des Plongées.
Le dernier arrivant chez PDR -un plongeur espagnol solo- craque en premier : il a fait une journée de transport pour une sortie requins baleines qui n'est pas prévue avant 3 jours, il sera resté une journée et se barre déjà. Ce sera l’effet domino, on décide aussi de partir avant et on rejoindra Bohol/Panglao deux jours avant la date prévue.
Finalement c’est presque dommage, Napantao que l’on rejoint en une heure de grosse bangka est un spot magnifique, un petit mur que l’on découvre en 2 plongées au détour d’un forêt de coraux noirs, des coraux bourrés d’anthias et de vie de récif. Le plateau dans les hauts fonds a morflé avec Odette mais on voit qu’il y avait du potentiel :
Première impression de Napantao SB3
Coraux noirs de Napantao SB4
Plateau de Napantao SB5
SB6
Les hauts fonds de Napantao SB7
SB8
J’ai en tête une discussion avec une utilisatrice de R7 qui préfère la visée à l’écran et ne voit pas l’intérêt de l’EVF ni donc du viseur externe, nommons-la « Fla » pour qu’elle reste anonyme.
Je me dis que finalement c’est peut-être l’occasion de tester la différence et je commence une demi-plongée grand angle en mode écran. Je suis assez satisfait du résultat que je pense observer en plongée… mais sur l’ordinateur… patatras… les résultats ne sont pas du tout à la hauteur, les particules et les reflets de lumières sont présents sur les images, il y a des points chauds et comme je ne les ai pas immédiatement repérés, je n’ai pas pu modifier l’orientation des flashes à temps. Par ailleurs je trouve que la composition d’ensemble est moins stricte probablement en raison de la distance à l’oeil, en bref l’écran pardonne plus de choses qui ne peuvent pas être corrigées pendant la plongée.
Mon conseil désormais : si vous voulez progresser à la fois dans la maitrise de l’éclairage et sur le contrôle de votre composition, utilisez l’EVF qui sera intraitable sur la revue de vos erreurs plutôt que l’écran, indulgent sur le rendu et qui amène une composition moins recherchée.
Sur ce, on se barre à Panglao... pas bégueule, le staff du PDR nous aide à organiser le transfert : 1,5h de van / 3h de ferry / 3h de chauffeur privé. ça fait une journée bien remplie à ne rien foutre.
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Le grand changement
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ( y parait) , mais le porte monnaie de "Fla" , l'anomyme , n'est pas d'accord pour l'instant... ( peut être noyel ??)
Bon, moi qui envisageais Leyte, c'est la douche froide... A suivre !!
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Leyte : il n'y a pas des épaves là bas ?
Vu que c'était le théâtre d'une des plus grande bataille navale de l'histoire...
Sinon, c'est clair que ta description fait rêver d'y aller. Ou pas...
Bon à savoir.
Vu que c'était le théâtre d'une des plus grande bataille navale de l'histoire...
Sinon, c'est clair que ta description fait rêver d'y aller. Ou pas...
Bon à savoir.
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Le grand changement
Merci pour ce combo de cr et bienvenue dans le monde des hybrides
Rien a jeter, superbe.
J’aime particulièrement les bleus de tes GA
En macro la ponte de la doto est superbe et l’éclairage toujours aussi soigné pour la série macro.
Pour les 2 premières de Napanto, la dynamique du capteur semble avoir du mal à encaisser le soleil, à moins que tu étais proche de la surface.
Rien a jeter, superbe.
J’aime particulièrement les bleus de tes GA
En macro la ponte de la doto est superbe et l’éclairage toujours aussi soigné pour la série macro.
Pour les 2 premières de Napanto, la dynamique du capteur semble avoir du mal à encaisser le soleil, à moins que tu étais proche de la surface.
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Le grand changement
Bon, comme d'hab, les photos sont magnifiques !
Joli tri et belle sélection, ça fait grave envie !
Je comprends ta frustration... et j'espère que la suite aura été mieux !!
Y a plus qu'à espérer que mon second plan ne soit pas non plus tourné en eau de boudin...
Remarque, ça peut pas être pire que ce que tu viens de nous raconter sur Sogod Bay !
Joli tri et belle sélection, ça fait grave envie !
Je comprends ta frustration... et j'espère que la suite aura été mieux !!
En plus mon passeport était périmé, je l'aurai jamais eu à temps... Grosse loose cette histoire de Nosy Be, alors pour conjurer le mauvais sort, j'y vais la semaine prochaine... je te dirai, mais je suis resté sage ; j'ai tout organisé via Sakalav'Luko a écrit : ↑18 sept. 2023, 18:14J’hésite parmi les destinations, pourquoi pas Madagascar pour changer et dont le centre Sakalav aligne de magnifiques trouvailles sur sa page Facebook. A cette occasion je recontacte Simon/Doctroll qui a été mon inspiration voyage sur 2023 et qui lui aussi pourrait être partant pour une semaine à Nosy Bé. Autant le contact avec Sakalav est excellent, autant les agences locales que j’ai contactées pour un itinéraire terrestre me font fuir Mada, entre prix délirants pour un chauffeur, stops promène-couillons obligatoires et séjour à payer à l’avance par virement, ça sent la petite arnaque paresseuse au touriste.
Y a plus qu'à espérer que mon second plan ne soit pas non plus tourné en eau de boudin...
Remarque, ça peut pas être pire que ce que tu viens de nous raconter sur Sogod Bay !
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DocTroll ou Simon
Coconut photodiver
"Un bon caniche abricot est un caniche abricot sec !"
La Page Facebook : https://www.facebook.com/DocTroll974/
La Galerie Flickr : https://www.flickr.com/photos/141364395@N06
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Le grand changement
Magnifique ! Perso je ne vois pas de grand changement dans le résultat !
Fonds noirs superbes, mais je préfère pour l’instant A1à A4; les poissons sont si bien rangés ! En cercle, en arc de cercle !
Vivement la suite !
Fonds noirs superbes, mais je préfère pour l’instant A1à A4; les poissons sont si bien rangés ! En cercle, en arc de cercle !
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