Aide au choix d'un détendeur nitrox pour déco à 10m

Beaucoup de photographes adaptent ou choisissent un équipement de plongée par rapport à la photosub, on en parle ici !
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François2
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Message non lu par François2 »

Perso je pense que si tu gonfles dans n'importe quel club un peu sérieux c'est bon , mais et cela n'est que mon avis un filtre perso c'est bien.
Le M26 n'empêche pas la pollution c'est du vécu, Pour info le M26 à été mis en place pour avoir plus d'Euro par AL :lol:
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AU FUR ET A MESURE QUE MON EXPERIENCE AUGMENTE,ELLE SOULIGNE ENCORE MIEUX MES DEFAUTS.


Olivier_V
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Message non lu par Olivier_V »

Merci Thierry et François.
Il y aura forcément un apport d'air et pas de l'oxy pur (je ne parle pas de remplir un bloc de recycleur mais une déco). C'est donc ça qui doit être bien filtré si j'ai bien compris. Je poserai la question aux quelques clubs que je fréquente.
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leopold anasthase
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Message non lu par leopold anasthase »

En fait, l'intérêt d'un filtre dépend de la façon de fabriquer le Nx.

En très résumé, on peut faire du Nx avec un compresseur Nx, il filtre l'air pour augmenter la concentration fractionnaire (la part) d'O2. On envoie cet air enrichi en O2 vers un compresseur qui le fait entrer dans le bloc. Avantage : la matière première (l'air) est gratuite, et le bloc ne reçoit jamais un gaz hautement concentré en O2. Inconvénients : on ne peut pas obtenir des concentrations élevées, la machine est coûteuse à l'achat (mais ça s'amortit rapidement), ces compresseurs peuvent être d'un entretien délicat.

On peut faire le Nx avec la méthode du stick : un bloc (généralement un B50, bloc de 50 L) d'O2 est branché en parallèle sur un débit d'air basse pression prélevé par un compresseur. La proportion est réglable et contrôlable au fur et à mesure. Les avantages sont les mêmes que pour le compresseur Nx, sauf qu'il faut payer l'O2, stocker de l'O2, et entretenir le stick, qui est traversé par de l'O2 pur. C'est une méthode simple et probablement la plus employée par les clubs. Le bloc ne reçoit toujours pas un gaz concentré en O2 (il est gonflé directement avec du Nx 40 par exemple).

Une autre méthode consiste à faire des transvasements. On calcule la proportion d'air et la proportion d'O2 nécessaires à la réalisation du Nx que l'on veut faire. Par exemple, pour un Nx 40, il faut à peu de chose près 1/4 d'O2 et 3/4 d'air. On calcule la pression correspondante. Par exemple, pour un bloc gonflé à 200 bar, ça fait 50 bar d'O2 et 150 bar d'air. Et on met successivement l'O2 puis l'air dans le bloc. C'est une méthode qui nécessite peu de matériel, et qui a l'avantage de pouvoir utiliser les B50 jusqu'au bout facilement. Et on peut obtenir toutes les concentrations en O2 que l'on souhaite. Mais tout le matériel doit être “O2 clean” (sauf à la rigueur le détendeur, mais il est plus prudent de le dégraisser quand même), et il faut un filtre efficace pour qu'il n'y ait pas de graisse (et autres impuretés) lors du gonflage. Avec cette méthode, le bloc contient à un moment de l'O2 pur, et donc ça nécessite certaines précautions.

Les structures de plongée sont bien au courant des problèmes posés. Les installations sont surveillées, les techniciens de gonflage sont conscients des dangers et généralement bien formés. Bien entendu, il peut exister des structures moins sérieuses que d'autres. Mais au total, je ne comprends pas l'intérêt d'acheter son propre filtre, pas plus que son propre bloc d'ailleurs (sauf peut-être pour les recycleux).
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Olivier_V
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Message non lu par Olivier_V »

Merci pour les précisions sur ces méthodes de fabrication de nitrox, et le centre que je fréquente principalement m'a confirmé qu'un filtre est pour lui une précaution inutile.
Pour l'achat du détenteur c'est pour des raisons hygiéniques et tant qu'à faire en achetant le bloc je n'aurai plus à le louer (18 € par plongée).

Du coup encore une petite discussion sur le bloc...

Concernant le bloc mon magasin habituel m'oriente vers un Roth 7.5 L acier plutôt qu'un 7L alu...
Du coup je me suis amusé à essayer de calculer la flottabilité car le vendeur me dit qu'il vend des blocs aciers moins lourds et plus compacts (diamètre 1 cm en moins) et à les comparer avec les valeurs théoriques

Pour le Luxfer 7L alu c'est simple on a toutes les données sur un peut tous les sites :
volume 7 L ; masse : 8,8 kg ; flottabilité +1.87 kg
Pour le Roth acier 7,5 L on a uniquement :
volume 7,5 L; masse 7.6 kg... et pas de flottabilité donnée et j'ai donc essayé de la calculer.

Et voici pour les calculs

Pour le bloc Roth 7,5 L acier, j'ai fait :
  • Volume d'acier = masse/densité acier = 7,6/7,9 = 0,96 L
  • Volume total = 7,5 + 0,96 = 8,46 L
  • Flottabilité = 8,46 - 7,5 = 0,96 kg
Mais le même calcul pour le bloc Luxfer 7L alu me donne
  • Volume d'alu = masse/densité alu = 8,8/2,74 = 3,21 L
  • Volume total = 7 + 3,21 = 10,21 L
  • Flottabilité = 10,26 - 8,8 = 1,46 kg
Cela vous paraît-il correct ?

Et pour les remarques :
  • La différence de flottabilité calculée serait de seulement de 0.59 kg entre les deux blocs.
  • Mais la flottabilité calculée pour le bloc alu est 0,41 kg de moins de que les données constructeur. Faute à un aluminium plus léger que 2,7 kg/cm^3 ? Ou erreur de ma part ?
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leopold anasthase
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Message non lu par leopold anasthase »

Pour avoir discuté avec un recycleux, le calcul n’a pas beaucoup d’intérêt. Votre bloc a une masse d’acier ou d’alu et un volume. Si la masse de métal est donnée par le fabricant, le volume est plus compliqué à déterminer.

En plus, vous allez ajouter de l’air sous pression et un détendeur qui a aussi une masse et un volume.

Pour déterminer la flottabilité, le mieux est l’expérience. Si la flottabilité est négative, on le pèse après l’avoir suspendu et mis dans l’eau. S’il flotte, on le leste jusqu’à ce qu’il soit neutre. Et on note le résultat dans ses tablettes et sur le bloc.
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Olivier_V
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Message non lu par Olivier_V »

Oui a priori on voit (sur le calcul du bloc alu) que les résultats ne sont pas conformes aux annonces du fabriquant...

Quels blocs utilisent les recycleux ? Toujours de l'alu me semble-t-il ?
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